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22, v’la la COP !

Eh oui ! Un an déjà que 195 pays ont pris des engagements ambitieux pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C ! Et aujourd’hui, à Marrakech, s’ébauchent les actions qui doivent démontrer qu’au-delà des signatures, il y aura les moyens, les ressources humaines et financières pour atteindre les objectifs fixés…

Mais en bon Français (et irréductible Gaulois) que je suis, j’en conviens, il y a un mais : cela fait dix ans que je prêche dans le désert et ce, malgré quelques belles réussites : animation de la semaine développement durable chez ASPEN, formation écoresponsable chez NOVANDIE... Cela pourrait même faire l’objet d’une thèse ! Mais je n’en n’ai ni le temps ni le courage, surtout si c’est pour la voir finir au fond d’un tiroir ou d’un disque dur…

Toujours est-il que je rage quand même car je suis convaincu depuis toujours qu’on a raté une marche et peut-être même un vrai palier. En fait, comment être un acteur engagé, convaincu, motivé, ambassadeur ou communicateur sur le besoin de changement de notre modèle de vie et de consommation si au préalable je n’ai pas compris le profond pourquoi ? Et l’impact de mes actions ?

On dit depuis longtemps qu’il faut agir local en pensant global. Pas évident de s’approprier la situation de notre planète en milliers de milliards de tonnes de CO2 en trop : et moi, petit colibri, qu’est-ce que j’y peux ? J’y suis pour combien ? Justement, combien de personnes ont fait leur bilan carbone au moins une fois dans leur vie ? Et ensuite, combien ont mener des actions pour le diminuer ? Tant qu’on ne sera pas passé par la case départ du « pourquoi changer ? » et du « pour quel résultat, en tonnes de CO2 et en € ? », j’aurai du mal à croire au grand « YAKA » de la COP 22.

C’est pourquoi j’invite tout dirigeant convaincu et motivé à initialiser un projet de type développement durable sous toutes ses formes (ISO 26000, RSE, ISO 14001, QHSE, GRI, Global Impact…) à investir dans l’étape 0 : l’étape préalable qui vise à former tous ses collaborateurs au module « Ecoresponsable au travail comme à la maison ».

Parce que si c’est bon pour la planète, c’est bon pour le portemonnaie ! Et je le prouve !

A très bientôt, donc, bilan carbone en poche !